Yvan Rioufol
Dimanche soir, les « antisystèmes » pourraient bien être les vainqueurs du premier tour. L’addition des abstentions et des votes de rupture (de Jean-Luc Mélenchon à Marine Le Pen en passant par Éric Zemmour) s’annonce majoritaire. Emmanuel Macron a d’ailleurs pressenti ce risque, potentiellement révolutionnaire : samedi, lors de son unique meeting parisien, le président- candidat a accusé à plusieurs reprises le « système » en le rendant coupable d’entraver sa politique. En réalité, s’il est un dirigeant qui symbolise le pouvoir établi, c’est lui. Les sondages le donnent en tête dimanche et gagnant in fine. Toutefois, la fronde électorale demeure une réalité indomptable. Le chef de l’État redoute ce « populisme » contre lequel il a construit son mandat. Depuis, ce courant « dégagiste » a pris de l’ampleur.
Les Français se révolteront-ils, comme le souhaite Valérie Pécresse (LR) ? Le somnambulisme apparent de l’opinion est un terrain qu’entretient Macron. Son salut viendra d’une démobilisation des mécontents. Le président sortant s’emploie à dépolitiser les enjeux, en les réduisant à des priorités d’évidence : l’égalité hommes-femmes, la protection de l’enfance, l’éducation, la santé. Le recours à la diversion est l’autre méthode pour détourner les regards : la perpétuation de la guerre en Ukraine donne l’occasion au candidat de se présenter en président habité par sa mission d’ « éviter la paix… la guerre, pardonnez-moi » (lapsus, sur TF1, mercredi soir). Enfin, l’usage de la diabolisation de l’adversaire est l’ultime méthode retenue par le pouvoir pour rejouer le duel Macron-Le Pen : le « danger extrémiste » sera, pour la macronie, l’argument du pauvre. Mais la corde est usée.
Disons-le : ce cirque est navrant. Ceux qui cherchent à endormir les électeurs par des sirops consensuels s’adonnent à des tricheries qui se voient. Les cuisines politicardes ne suffiront plus à embrouiller les plus lucides. Le choix de Macron de qualifier d’« extrême droite » ceux qui parlent de la survie de la nation dévoile l’indifférence, sinon le mépris, qu’il porte à la France et à sa cohésion. En mimant ce manichéisme pour les nuls, Pécresse applique le logiciel doctrinal des macronistes qu’elle dit combattre. Jamais élection n’a été aussi capitale si l’on admet qu’un choix de civilisation est à faire : poursuivre la dilution des nations dans des structures postnationales, ou revenir à la protection des peuples et de leurs identités. Une victoire de Macron le 24 avril accélérerait le déracinement national.
Il y a quelque chose de pourri dans la démocratie française. La vacuité des débats est l’effet d’un monde politique hébété : il n’est plus à la hauteur des enjeux existentiels. Ceux-ci ne peuvent se réduire à des « chèques énergie », des ristournes sur les carburants, des soutiens aux « mamans solos », des « quoi qu’il en coûte » renouvelés. Craindre la perspective d’un grand remplacement civilisationnel, vouloir que la France reste ce qu’elle est, défendre la distinction entre le citoyen et l’étranger sont des aspirations légitimes. Elles ne peuvent être assimilées à des attitudes racistes ou antisémites, ou au retour de la peste brune. C’est pourtant ce que soutient le Système, soucieux de préserver sa rente par ses fatwas. Il se prépare à nouveau à appeler, au second tour, à « faire barrage » au candidat non homologué. Toutefois, le « tout sauf Macron » pourrait contrarier sa victoire annoncée.
Idée fausse
Le « progressisme » macronien a su garder son socle de fidèles. Mais la courbe de ses sondages est à la baisse. Sa réserve de voix s’est asséchée par rapport à 2017. De fait, l’indifférence portée aux plus modestes n’encouragera pas, cette fois, les ralliements de la gauche. Il n’est pas sûr d’obtenir non plus ceux de la droite la plus sensible à la question identitaire. La vision aseptisée de la société que promeut Macron lui fait dire des légèretés. Alors qu’il commentait le geste d’un agriculteur qui, craignant pour son enfant, avait mortellement blessé au fusil de chasse un cambrioleur qui s’était introduit chez lui, avec des complices, durant la nuit, il a déclaré : « Je suis opposé à la légitime défense. » L’Élysée a précisé que le président voulait dire : « Opposé à la présomption de légitime défense. » Il n’empêche : cette incapacité de Macron à mesurer l’état d’insécurité dans lequel vivent des Français est liée à sa déconnexion des réalités. L’irritation qu’il suscite tient à sa morgue. Macron se croit porté par l’histoire. À tort : celle- ci s’écrit chez ceux qui protestent.
Depuis 2017, ce quinquennat européiste poursuit une même idée fausse. Elle veut faire croire que les nations et les peuples auraient fait leur temps, tout comme les héritages et les traditions. Or c’est le phénomène inverse qui, partout, s’observe. Une révolution conservatrice est à l’œuvre. Elle va à rebours de l’idéologie liquide du grand mélangisme et de l’indifférenciation des cultures comme des sexes. Dimanche, en Hongrie, c’est ce courant réactif, honnis par l’Union européenne et la macronie, qui a remporté pour la quatrième fois les législatives en donnant à nouveau la victoire à Viktor Orban (53,3 %), bête noire de la bien-pensance. De nombreux « progressistes » se sont empressés de mettre en doute ces résultats qui osent les défier. L’UE, dès mardi, a déclenché contre le pays rebelle une procédure pour violation de l’État de droit. La Hongrie n’est pas la France. Mais un même mouvement populaire y a ses assises. Il rejette pareillement les donneurs de leçons et les convertis au mondialisme. Orban, au-delà des défauts de son régime illibéral, symbolise l’utile mise en cause des idéologues de l’immigrationnisme, du multiculturalisme, des minorités LGBT. Ce sont eux qui imposent leur État de droit, qui n’a jamais obtenu l’aval des citoyens. Parce que ce monde s’éloigne de la démocratie, il est menacé.
L’heure des comptes
Face aux carences de l’« État protecteur », les Français demandent des comptes. Mercredi, la famille du professeur Samuel Paty, décapité par un islamiste, a attaqué deux ministères. La famille d’Yvan Colonna, assassin du préfet Érignac, poursuit l’État après son meurtre en prison par un autre djihadiste. Quant à la famille de Jérémie Cohen, jeune juif handicapé qui a été happé par un tram à Bobigny en fuyant des racailles, elle a dû alerter Zemmour pour briser l’omerta. Macron, lui, a mis en garde contre les « manipulations politiques ». Surtout, ne pas « faire le jeu de l’extrême droite »…
Source : Le Figaro 8/04/2022
Ping : La présidentielle face au front « antisystème » — information nationaliste | Sarahc351 Blog
C’est simple, quel candidat a une chance de gagner si se retrouve face a macron au second tour?
Commençons par Eric Zemmour.
S’il était au second tour face a macron ou face a qui que ce soit d’autre (a part s’il est face a Mélenchon, hidalgo ou Poutou peut-être) , Zemmour n’a aucune chance de gagner.
– Soyons réalistes, la majorité des français ne veut pas d’un juif comme président, ni a droite, ni a gauche. Les naïfs peuvent débattre tant qu’ils veulent ou crier a l’antisémitisme, les français n’éliront pas un juif.
– Zemmour est trop ‘jeune’ sur la scène politique. Tous les autres candidats ont une ou plusieurs expériences politiques (élus, ministres, etc..), la plupart ont aussi l’expérience de la présidentielle, Zemmour est un novice.
– Zemmour est un homme intelligent, cultivé, bon écrivain et polémiqueur, mais il n’a pas la carrure d’un président. Tout comme sarkozy, hollande ou macron d’ailleurs.
– Enfin, pour une majorité de français, les idées de Zemmour sont trop extrêmes, c’est un fait. La ou certains voteraient Lepen, ils ne voteraient pas Zemmour.
Mélenchon: Mélenchon a de bonnes idées concernant le Frexit pourrait et il est aussi un opposant a la dictature pseudo-sanitaire mise en place depuis 2 ans. Le problème sont ses idées d’extrême gauche et son soutien a l’immigration sauvage qui détruit la France. Pour ces 2 raisons, il ne gagnerait pas. De plus, il est soupçonné d’être une opposition contrôlée.
Nicolas Dupont-Aignan, un Gaulliste, il est le seul candidat a avoir manifesté contre la dictature pseudo-sanitaire, a annoncer dans son programme la fin de tous les pass ‘vaccinaux’, la fin des injections forcées et la réintégration des soignants sans conditions et un referendum sur le Frexit. Rien que pour cela, il mériterait d’être élu.
Il ne sera sans doute pas au second tour, pourtant c’est un des candidats qui pourrait gagner contre macron s’il l’affrontait au second tour, car il a l’expérience (député, maire), la stature, la culture et l’intelligence pour faire un vrai président.
Marine Lepen. Quoiqu’on puisse lui reprocher et malgré tous ses défauts, elle est capable de gagner contre macron au second tour.
– Elle a l’expérience ratée de 2017, et on n’apprends pas dans la victoire mais dans la défaite.
– Elle a réussi a surmonter la diabolisation de son parti (a quel prix certes, mais c’est le cas).
– Contrairement a 2012 et 2017, il n’y a pas de ‘front républicain’ mais bien plutôt un front anti-macron qui unit les français et des partis politiques très divers.
– Son discours s’est rapproché de la gauche avec des appels a un gouvernement d’ouverture. Soyons réaliste, le président sans majorité a l’assemblée est un cul de jatte, il ne peut faire avancer aucune reforme. N’importe quel gagnant devra faire un gouvernement d’ouverture.
– Ratissant plus large et s’étant fait acceptée par les medias de masse, sa victoire éventuelle ne choque plus.
– Je ne doute pas cependant qu’en cas de victoire, bien des dissidents reviendrons vers elle, la plupart pour servir la France au moment ou elle sombre, certains par arrivisme bien entendu.
– les français préfèrent voter pour ce qu’ils connaissent, le FN/RN, malgré ce que le parti de JMLP a souffert depuis des décennies, est devenu un parti pérenne et familier pour les français, MLP est aussi devenue un personnage reconnu et familier pour les français.
– Les français haïssent macron comme jamais un président n’a été haï. Hollande était méprisé et moqué, macron est sujet a une haine qui, si elle s’exprimait dans la rue conduirait au lynchage du petit pédant des rothschild.
– MLP est comme Mélenchon et Zemmour, soupçonnée, d’être une candidate du système déguisée en fausse opposition (avec un rôle d’épouvantail qui n’existe plus réellement cependant).
– Le seul point qui peut la faire perdre c’est la perception qu’en ont les français d’être une dilettante (en relation au débat de 2017 avec macron ou elle s’était disqualifiée toute seule).
La candidature de Zemmour a pour conséquence de retirer des voix a MLP et pourrait les empêcher tous deux d’accéder au second tour alors qu’elle pourrait très bien gagner cette élection.
Cette division du camp national/souverainiste/patriote/ Libertiste est vue par beaucoup comme une manipulation de la part des souteneurs de macron pour faire échouer et diviser la seule véritable opposition a leur candidat fantoche.
Pour ajouter des doutes, de nombreux pro-sionistes (comme Gilbert Collard) ont d’ailleurs rejoint Zemmour.
Rappelons que macron est ultra minoritaire et détesté par les français de tous bords (tous les sondages sont truqués, macron est aux alentours de 12-15% d’intentions de vote en réalité, ses meetings sont vides malgré les figurants payés et les nombreuses affaires de fraude le disqualifieraient dans tout autre pays,
De plus même les mainstream commencent a le lâcher (Europe 1). Les journalopes sont corrompues mais connaissent la réalité des sondages et macron ne peut pas gagner sans tricher.
Nous le savons, cette élection, encore plus que la précédente sera victime d’une tentative de fraude massive de la part de ceux qui ont truquées les élections américaines et qui espèrent faire réélire leur marionnette macron de la même façon.
Cela ne veut pas dire qu’ils réussiront et tout dépendra aussi de la réaction des français. Vu le climat que la prostituée des rothschild a réussi a créer depuis 5 ans, une réaction violente voire révolutionnaire n’est pas exclue. Une guerre civile est possible et l’armée, comme les français, déteste macron.
Malgré la fraude électorale que macron et sa clique vont essayer de mettre en place, Marine Lepen peut gagner.
A condition bien sur que les naïfs, les puérils, les ignorants et les lâches se rendent compte des pièges qu’on leur a tendus et votent avec leur raison et non plus avec leurs émotions ou leurs pieds.
Un scenario tout a fait possible serait l’élimination du polichinelle des cabinets de consulting au 1er tour avec un 2eme tour MLP/Mélenchon, Zemmour/ MLP ou Zemmour/ Mélenchon.
Qui que ce soit, il faut que les français comprennent que s’ils réélisent macron, dans 5 ans ils seront des esclaves écrasés par la botte de la dictature mondialiste dans un régime fasciste pire que l’occupation nazie.
Quel que soit l’opposant a macron au second tour, je voterais pour lui ou pour elle.
LE VERITABLE BUT DE CETTE ELECTION N’EST PAS D’ELIRE LE PRESIDENT « IDEAL » QUI N’EXISTE PAS, MAIS BIEN DE DEGAGER MACRON.
J’aimeJ’aime