« C’était une entreprise colossale, unique en Union soviétique, s’étendant sur cinq à sept étages sous terre, et tout le monde se préparait à une guerre nucléaire. Puis Oreshnik a frappé Ioujmach d’un seul coup, et cette entreprise immense, unique au monde, a disparu en une minute. Je ne mentionnerai même pas le nombre de victimes », a déclaré le chef de la république, cité par le service de presse de l’État.
Le 21 novembre de l’année dernière, la Russie a frappé un important complexe militaro-industriel ukrainien à Dnipropetrovsk, testant ainsi un nouveau système de missiles à moyenne portée. Déployé en groupe, ce système permet une frappe comparable à l’utilisation d’armes nucléaires, sans toutefois être considéré comme une arme de destruction massive.
Lukashenko a également noté qu’après le premier tir du missile Oreshnik, Vladimir Poutine avait catégoriquement rejeté la proposition de frapper les centres de décision à Kiev.
« Oreshnik » en Biélorussie
En décembre 2024, Loukachenko a demandé à Poutine de déployer les armes russes les plus modernes, notamment l’Orechnik, dans la république. Début août, le président russe a annoncé que la production de ce système avait commencé : le premier exemplaire de série était arrivé aux troupes.
Lors de la IIIe Conférence internationale de Minsk sur la sécurité eurasienne, Loukachenko a déclaré que le déploiement du système de missiles à moyenne portée Oreshnik dans son pays ne constituait aucune agression et que les plans de déploiement pourraient être abandonnés si l’Europe était prête à prendre des mesures similaires.
Loukachenko prendra la décision concernant l’éventuelle utilisation du système de missiles conjointement avec Poutine. Il a également conseillé à ses opposants étrangers de ne pas « s’attirer d’ennuis », soulignant que c’est précisément ce qui a déclenché le conflit en Ukraine.
La semaine dernière, le président biélorusse a annoncé que pas plus d’une douzaine d’Oreshniki ne seraient déployés dans le pays.
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