Carlos Bilongo, député LFI de la 8e circonscription du Val-d’Oise, était un illustre inconnu avant qu’il ne prenne la parole, en lisant laborieusement un texte qu’il n’avait pas écrit dans un Français pitoyable, pour nous expliquer, en plein épisode de Lampedusa, quand Salvini refusait de prendre des bateaux pleins de migrants, que la France avait le devoir de les accueillir sur son sol. Des propos qui avaient provoqué la colère du député RN Grégoire de Fournas, qui avait crié : « Qu’ils retournent en Afrique ! ».
Dans une réaction de meute, les députés LFI, soutenus par toute la gauche, avaient fait semblant de comprendre que ce cri s’adressait au député de couleur, et absolument pas aux migrants. Bien évidemment, Braun-Pivet, interpellée, était rentrée dans le jeu, et cela avait provoqué un psychodrame parlementaire, visant à faire passer le RN pour un parti raciste.
Tout le monde avait finalement soutenu les Insoumis, y compris les macronistes et les LR, et Grégoire de Fournas avait été condamné à la peine maximale, une longue suspension et une lourde amende, non pas pour racisme, mais trouble provoqué ! Un comble quand on voit le souk permanent des LFI et surtout l’impunité dont ils disposent de la part de l’ancienne socialiste devenue macroniste Yaël Braun-Pivet.
Or, Carles Bilongo vient de se distinguer, dans un entretien accordé à La Librairie africaine, un lieu où on parle beaucoup de race, en s’en prenant d’abord à Rachida Dati, qu’il a accusée de « promotion canapé ». Certains diront qu’il y a eu de plus gros mensonges proférés, mais toujours est-il que tout le monde est tombé sur le député, qui a dû piteusement présenter de plates excuses à la ministre de la Culture. Mais curieusement, si les propos sexistes de Carlos Bilongo ont été pointés du doigt, y compris chez les LFI, ses propos ouvertement racialistes ont été passés sous silence.
Pourtant, quand on écoute ses propos, on est ouvertement dans la haine du Blanc, dans la revanche contre les Français et dans un esprit ouvertement de conquête de la France, sur une base de couleur de peau.
« Ici, ce que nos parents et nos grands-parents ont enduré de la part des Français, on ne va pas faire table rase. Moi, je ne vais pas laisser ces racistes faire leur petite vie. On va leur montrer qu’on est plus nombreux. Ils ont voulu se foutre de nous, ils ont voulu nous insulter ? Nous, on est plus intelligents qu’eux, on est plus endurants, on fait plus de gosses qu’eux, tant pis pour eux… »
On a connu des contributeurs de Riposte Laïque et d’autres qui se sont retrouvés au tribunal pour beaucoup moins que cela. On attend avec impatience la réaction de Yaël Braun-Pivet, mais il nous semble que ces propos sont autrement plus graves que ceux qui avaient frappé Marine Le Pen et Gilbert Collard, quand ils avaient posté des exécutions de l’État islamique pour répondre à Bourdin qui comparait le RN à Daech, ce qui leur avait valu le retrait de leur immunité parlementaire.
On attend aussi avec impatience la réaction du procureur de Paris, quand on sait la promptitude du Parquet à envoyer notre fondateur Pierre Cassen en cassation pour sa vidéo « Stop Covid Stop islam », quand il n’a demandé que 5000 euros d’amende avec sursis contre un autre raciste, le rappeur Nick Conrad, qui appelait ouvertement à tuer les Blancs, ce que suscitent par ailleurs les propos de Carlos Bilongo, qui ferait merveille en Afrique du Sud, où on extermine les fermiers blancs.
Imaginons qu’un député du RN ou de Reconquête parle des Noirs comme Carlos Bilongo parle des Blancs, il serait en garde à vue !
Gilles-William Goldnadel, devant cet épisode, concluait : « Le Parti antisémite est, de manière cohérente, le Parti anti-Blanc. Il doit être dissous juridiquement ou éradiqué électoralement. »
Notre conclusion sera encore plus directe : que ce raciste retourne en Afrique !
Joël Locin
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