
Le jour de Noël, 12 missiles Tomahawk se sont abattus sur Daech au Nigeria. En frappant les islamistes Trump montre qu’il est bien le seul défenseur des chrétiens d’Orient.
Notre impulsif milliardaire est souvent déroutant et n’a pas que des bons côtés, loin s’en faut, mais reconnaissons qu’il a le courage d’agir et de taper là où ça fait mal, alors que nos poules mouillées européennes ne sont même pas capables de protéger leur propre peuple, quotidiennement agressé par des fous d’Allah, farouches ennemis de l’Occident et de notre civilisation judéo-chrétienne.
Voilà des décennies que les chrétiens sont persécutés et massacrés aux quatre coins du monde, dans l’indifférence générale. Car au-delà des beaux discours de compassion, des constats impuissants et des éternelles lamentations papales, rien ne change et l’enfer de ces malheureux se poursuit, massacrés pour vouloir pratiquer leur foi.
Mais avec Trump, la musique vient de changer. Pour aider les chrétiens, il préfère une salve de Tomahawk à une messe papale sans lendemain, se limitant à déplorer une énième fois les souffrances des chrétiens. Car un missile, c’est un langage compris de tous.
En l’occurrence, c’est l’État islamique en Afrique de l’Ouest qui a reçu son cadeau de Noël en livraison express, un spectacle son et lumière inédit pour ces massacreurs de chrétiens au Nigeria, davantage habitués à égorger leurs victimes sans défense qu’à se faire pulvériser par un missile tombé du ciel à près de 1000 k/h.
On constate que les ex-colonisateurs de l’Afrique de l’Ouest, britanniques ou français, sont aux abonnés absents quand il faut protéger les populations locales de la barbarie islamiste.
Ces fins politiciens se montrent éminemment plus arrogants et belliqueux envers la Russie, nation blanche et chrétienne, qui a été notre alliée en 14-18 et en 39-45. Un pays ami de la France que Macron accuse des pires turpitudes, alors qu’il nous a sauvés du nazisme. Il parait que défendre l’Ukraine, pays mafieux, corrompu et nazifié jusqu’à l’os, c’est un combat existentiel que doit mener l’Europe.
Le plus renversant est qu’il y a des crétins hauts placés pour gober cette fable grotesque.
La frappe visant les djihadistes a été menée avec l’accord du gouvernement nigérian, depuis le Golfe de Guinée. Aucun bilan des dégâts n’a été fourni, mais le message est passé. Le terrorisme islamique reste l’ennemi juré de l’Amérique, qui est en mesure de frapper partout.
Et peu importent les états d’âme des Européens sur les effets incertains de ces frappes. L’essentiel pour Trump est de montrer que les terroristes et les barbares de tout poil ne sont à l’abri nulle part.
Cet épisode prouve une fois de plus que sans armée ni moyens offensifs conséquents, l’Europe reste un nain politique.
En ce qui concerne la France, il nous faudrait 20 ans pour reconstruire une armée de première catégorie avec un budget annuel de 5 % du PIB, donc 150 milliards. Mais comme nous sommes ruinés pour trois générations, cette armée de verra jamais le jour, malgré les belles promesses de Macron.
À ce jour, nos industriels entendent de beaux discours mais attendent encore les commandes de matériels. Toujours pas de budget tandis que le vice-Premier ministre Olivier Faure réclame encore 10 milliards d’impôts supplémentaires avec 10 milliards d’économies en moins. Autant dire que les intérêts de la dette vont exploser et engloutir davantage que le budget défense.
D’autant plus que les sommes totales qu’on aura données à Zelensky, avec le nouveau plan de 90 milliards d’aide décidé par l’UE, atteindront l’équivalent d’une année de budget défense. Nous sommes en faillite mais Zelensky n’a qu’à demander, il sera comblé.
Cette manne, dont une partie part dans les paradis fiscaux, aurait pu sauver tous nos agriculteurs et redresser l’hôpital. Mais avec Macron, les Français seront toujours les derniers servis tant il méprise la France et son peuple.
Il lui est plus facile d’annoncer de façon aussi théâtrale que ridicule la commande virtuelle de 100 Rafale par Zelensky, que ni la France ni l’Ukraine n’ont les moyens de financer, que de s’atteler concrètement à la reconstruction de notre armée.
On a déjà connu cela avec les prisons. En 2017 Macron promettait 15 000 places de plus à la fin de son premier quinquennat. Son deuxième mandat s’achève et seulement 3 000 places sont sorties de terre. Avec le bonimenteur de l’Élysée, c’est Noël à chacun de ses discours. Mais sous le sapin, on ne voit jamais rien venir.
En attendant, notre immigration de basse qualité, sous-qualifiée et sous-diplômée, nous coûte 3,4 points de PIB. C’est en effet un déficit de PIB de 100 milliards chaque année que nous coûte cette immigration insuffisamment productive mais très largement assistée. Et tout s’aggrave au fil du temps puisque le flot de 500 000 arrivées annuelles ne se tarit pas.
https://observatoire-immigration.fr/limpact-de-limmigration-sur-leconomie-francaise/
Jacques Guillemain
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