Attaque dans le métro : les « sages » du Conseil constitutionnel ont du sang sur les mains

Richard Ferrand, président du Conseil constitutionnel et cacique du régime macroniste, paiera-t-il un jour le prix de sa forfaiture ?

À sa sortie de prison, l’agresseur malien des trois femmes blessées vendredi dans le métro parisien avait fait l’objet d’une OQTF et avait été placé en centre de rétention administrative (CRA), où il n’avait pu être maintenu que 90 jours.

Pourquoi 90 jours ? Parce que le 7 août dernier, le Conseil constitutionnel a censuré l’allongement de la durée de rétention pour les étrangers jugés dangereux, approuvée par les députés quelques semaines plus tôt.

Le texte voté par les députés ambitionnait de faire passer la durée du placement en centre de rétention administrative à 210 jours au lieu de 90 pour les étrangers « condamnés pour des faits d’une particulière gravité et présentant de forts risques de récidive ». Une mesure retoquée par les « sages » du Conseil constitutionnel.

C’est le président du Conseil, Richard Ferrand, qui a fait pencher la balance du côté de la censure. « En refusant la “loi Philippine”, c’est-à-dire l’extension de la rétention à 210 jours prévue dans la loi immigration, le Conseil constitutionnel a donc légalement permis à un clandestin malien sous OQTF de poignarder hier trois femmes dans le métro de Paris », estime Marion Maréchal, pour qui « les Sages sont coupables » de ce nouveau drame.

Même conclusion du côté de l’avocat Gilles-William Goldnadel : « Ce violeur malien sous OQTF, a été libéré au bout des 90 jours maximum. J’accuse le Conseil constitutionnel d’être directement responsable du malheur de ses victimes en cassant la loi ayant prévu la prolongation de ce délai. Et dire que ces gens se croient bons et intelligents », a-t-il écrit sur X.

Écroué en janvier 2024 pour vol aggravé et agression sexuelle après condamnation pénale, ce clandestin avait reçu une obligation de quitter le territoire à sa sortie de prison en juillet et été placé dans un CRA. « Faute d’obtention d’un laissez-passer consulaire en l’absence de titre d’identité valide », sa rétention avait pris fin au bout des 90 jours légaux.

Après la censure du Conseil constitutionnel, Bruno Retailleau, alors ministre de l’Intérieur, avait promis une nouvelle version du texte, qui visait les étrangers en instance d’expulsion condamnés pour certains faits graves ou présentant une menace d’une « particulière gravité » à l’ordre public, ou ayant été condamnés pour certains crimes ou délits graves (meurtre, viol, trafic de stupéfiants, vol aggravé avec violences…). Mi-novembre, son successeur Laurent Nuñez avait déclaré dans un entretien à la Tribune Dimanche soutenir ce nouveau texte sur l’allongement de la durée de rétention des étrangers présumés dangereux.

L’élémentaire prudence ordonne que les individus dangereux faisant l’objet d’une OQTF soient placés en rétention le temps que dure l’obtention d’un laissez-passer consulaire. On peut douter qu’il se trouve une majorité de députés pour voter cette mesure de salubrité publique. Une mesure que nos « Sages » se feraient un malin plaisir de retoquer, sans doute pour le plaisir de voir couler le sang du peuple qui n’en peut mais.

Henri Dubost

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