
Le rêve américain repose en partie sur l’idée que nous sommes tous, sans exception, unis, membres de la même famille américaine. Si vous voulez détruire cela, faites comme les démocrates, non seulement ces cinq dernières années, mais depuis 30 ou 40 ans : dressez une race contre une autre, un genre contre l’autre, et instaurez la méfiance et le mépris entre Américains au lieu de les faire aimer leur pays.
Quand je pense aux débats les plus passionnés qui animent notre pays, à la nature de la citoyenneté, à ce que signifie être Américain, une vérité s’impose : les Américains ont soif d’identité, soif d’appartenance, soif de trouver leur place dans le monde. Et ce n’est pas étonnant.
Depuis de nombreuses années, nos concitoyens américains subissent les conséquences d’une économie mondialisée qui a uniformisé les cultures et vidé nos villes de leur substance. Universitaires et militants nous imposent sans cesse des discours sur les questions de race et de genre. Les géants du numérique utilisent leurs plates-formes pour censurer les récits qui remettent en cause le discours dominant de l’extrême gauche dans notre pays.
Plus que jamais, à ma connaissance, on parle d’identité américaine et on cherche à comprendre ce qui nous unit. Mais je tiens à dire une chose : le seul véritable pilier des États-Unis d’Amérique, c’est que nous avons été et, par la grâce de Dieu, que nous serons toujours une nation chrétienne.
« Le christianisme est le credo de l’Amérique »
Je tiens à être clair car, bien sûr, les médias qui diffusent de fausses informations ne manqueront pas de déformer mes propos. Je ne dis pas qu’il faut être chrétien pour être Américain. Je dis quelque chose de plus simple et de plus vrai : le christianisme est le credo de l’Amérique, le langage moral commun, de la révolution à la guerre de Sécession et au-delà. Tout au long de cette Histoire, les grands débats de notre pays ont toujours porté sur la meilleure façon, pour nous, en tant que peuple, de plaire à Dieu.
Ce credo – réfléchissez-y -, ce credo a façonné notre compréhension du droit naturel et des droits de l’homme, notre sens du devoir envers notre prochain, la conviction que les forts doivent protéger les faibles et la croyance en la conscience individuelle. Et notre conception si typiquement américaine de la liberté religieuse est un concept chrétien.
Parce que nous sommes tous des créatures de Dieu, nous devons respecter le cheminement de chacun vers Dieu. Or, ces cinquante dernières années, un seul objectif s’est imposé : une véritable guerre a été menée contre les chrétiens et le christianisme, aux États-Unis. Et permettez-moi de dire que, de toutes les guerres que Donald Trump a menées à leur terme, c’est celle dont nous sommes le plus fiers.
Pendant des décennies, la gauche s’est employée à chasser le christianisme de la vie nationale. Elle l’a banni des écoles, des lieux de travail, des espaces publics les plus fondamentaux. La liberté de religion s’est muée en liberté de ne pas avoir de religion. Et dans un espace public dépourvu de Dieu, un vide s’est créé. Les idées qui ont comblé ce vide ont exploité les pires instincts de l’être humain, au lieu de l’élever.
« Il vaut mieux mourir en patriote que vivre en lâche »
On nous a dit, non pas que nous étions enfants de Dieu, mais enfants de tel ou tel groupe identitaire. Ils ont substitué au dessein divin de la famille, où hommes et femmes pouvaient compter les uns sur les autres et se retrouver, l’idée que les hommes pouvaient devenir des femmes pourvu qu’ils se procurent les pilules adéquates auprès des grands laboratoires pharmaceutiques. Ils affichaient toute la ferveur religieuse de zélés convertis, sans la grâce ni le pardon d’un véritable chrétien.
L’Écriture nous dit : « C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. » On peut se demander : quels sont les fruits de ces gens et de leurs principes ? La réponse est un homme nommé Tyler Robinson, qui a tué mon ami [Charlie Kirk]. Réfléchissez-y. Tyler Robinson est tout ce que l’extrême gauche souhaite pour nos jeunes hommes. Il a rejeté le conservatisme et la spiritualité, les valeurs d’une famille traditionnelle. Il s’est installé dans un petit appartement, il est devenu accro à la pornographie, accro à la haine, et il a fini par coucher avec une personne qui ne sait pas si elle est un homme ou une femme.
C’est le pire des scénarios, mais c’est précisément celui que la gauche promeut activement pour les familles américaines, et en particulier pour les jeunes hommes présents dans cette salle. C’est pourquoi nous devons les combattre.
Car les fruits du vrai christianisme sont des hommes comme Charlie Kirk. Les fruits du vrai christianisme sont de bons maris, des pères patients, des bâtisseurs de grandes choses et des héros qui triomphent des difficultés. Et, oui, des hommes prêts à mourir pour un principe, si c’est ce que Dieu leur demande. Car nous sommes si nombreux à reconnaître qu’il vaut mieux mourir en patriote que vivre en lâche.
J.D. Vance fait ensuite des confidences sur le doute qui l’a assailli après la mort de Charlie Kirk : « J’ai traversé une période extrêmement difficile. » Mais il en a tiré la leçon.
Et ce qui m’a sauvé, c’est de réaliser que l’histoire de la foi chrétienne, comme celle des États-Unis d’Amérique, est celle d’une perte immense suivie d’une victoire encore plus grande. C’est une histoire.
C’est l’histoire de nuits très sombres suivies d’aubes radieuses. Ce qui m’a sauvé, c’est de me souvenir de la bonté intrinsèque de Dieu et de sa grâce débordante, même quand on s’y attend le moins. Il y a quelques semaines, j’ai passé du temps dans un groupe d’entraide chrétien pour hommes. Voici ce qu’ils font : ils accueillent des hommes aux prises avec la toxicomanie ou des sans-abri et les aident à reprendre leur vie en main. Ils les nourrissent, les habillent, leur offrent un abri et des conseils financiers. Ils incarnent pleinement le message du Christ. […]
Et c’est cette vérité morale que nous nous efforçons de placer au centre de notre action au sein de l’administration Trump et de notre mouvement. Une véritable politique chrétienne ne peut se limiter à la protection de l’enfant à naître ou à la promotion de la famille, aussi importantes que soient ces causes. Elle doit être au cœur de notre conception même du rôle de l’État. […]
Pour conclure, mes amis, je sais que certains d’entre vous sont impatients, face à la lenteur des progrès, et je leur réponds : soyez impatients ! Utilisez ce désir de justice pour votre pays comme moteur pour vous impliquer davantage dans ce mouvement, de manière plus efficace et plus engagée.
Je sais que certains d’entre vous sont découragés par les luttes intestines sur divers sujets. Ne vous découragez pas. Ne préféreriez-vous pas diriger un mouvement de penseurs, libres et parfois en désaccord, plutôt qu’une bande de robots qui reçoivent leurs ordres de George Soros ?
« Des décisions qui sauveront notre pays »
Je sais que beaucoup d’entre vous regrettent notre cher ami Charlie Kirk. Moi aussi. Son optimisme me manque. Son énergie me manque, comme nos conversations téléphoniques où nous élaborions des stratégies pour inciter tel ou tel élu républicain à se bouger enfin. Mais surtout, la sagesse de Charlie me manque.
Ses rappels constants que la politique n’est ni une pièce de théâtre ni un jeu, me manquent. Nous prenons des décisions qui sauveront notre pays et redonneront aux Américains l’espoir de réaliser leurs rêves. Si Charlie Kirk vous manque, promettez-vous de vous battre pour la cause pour laquelle il est mort ? Promettez-vous de reprendre le contrôle du pays à ceux qui lui ont ôté la vie ? Promettez-vous de contribuer à vaincre les radicaux qui se sont réjouis de sa mort ? Promettez-vous d’honorer sa mémoire en gardant foi en Dieu ?
Mes amis, engagez-vous sur ces points et je vous promets la victoire. Je vous promets des frontières fermées et des communautés sûres. Je vous promets des emplois de qualité et une vie digne. Seul Dieu peut vous promettre le salut au paradis, mais ensemble, nous pouvons accomplir la promesse de la plus grande nation de l’histoire de la Terre.
Joyeux Noël, mes amis. Continuons le combat.
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