COMMUNIQUÉ DE SOUTIEN
Quand la justice devient sélective, la parole devient un devoir
Il est des moments où les faits, par leur enchaînement même, cessent d’être anecdotiques pour devenir révélateurs.
Ce qui se joue aujourd’hui à Moulins dépasse très largement un simple contentieux judiciaire.
C’est un symptôme — et peut-être un tournant.
Le mercredi 7 janvier 2026, à 14 heures, Résistance républicaine sera appelée à comparaître devant le tribunal judiciaire de Moulins, à la suite d’une plainte déposée par l’Association Office du Tourisme, pour des faits qualifiés d’« injures », consécutifs à la publication d’un article dénonçant la suppression brutale et injustifiée de l’événement Murmures de la Cité, pourtant reconnu comme le plus grand spectacle immersif d’Auvergne.
Cette situation soulève une question fondamentale : n’y a-t-il pas ici les signes d’une discrimination politique manifeste, dès lors que l’organisme plaignant exerce une délégation de service public (DSP) et se trouve, de ce fait, tenu à un strict devoir de neutralité du service public ?
L’Office de tourisme a-t-il agi comme un relais administratif ou comme un acteur engagé dans une logique politique, au mépris de ses obligations institutionnelles ?
A-t-il outrepassé son rôle pour s’inscrire dans une dynamique de mise à l’écart culturelle et idéologique, au bénéfice d’un courant politique qui ne supporte plus ce qui échappe à son contrôle symbolique ?
L’article incriminé, retiré de certains supports dans un contexte que chacun appréciera, demeure accessible ici :
https://resistancerepublicaine.com/2025/06/15/moulins-vanessa-puravet-veut-cacher-lhistoire-de-france-qui-fait-de-lombre-aux-nouveaux-arrivants/
Les plaignants seront représentés par Maître Alain Jakubowicz, ancien président de la LICRA, à la tête de l’un des cabinets lyonnais les plus coûteux de la région.
Là encore, la disproportion des moyens engagés interroge : pourquoi tant de célérité, tant de moyens, tant d’empressement lorsqu’il s’agit de poursuivre un média d’opinion, alors que tant d’autres dossiers demeurent sans suite ?
Une question essentielle mérite d’être posée publiquement : qui financera cette tentative d’intimidation judiciaire ?
Les frais d’avocat et d’huissier seront-ils pris en charge par la Ville de Moulins ou par Moulins Communauté ?
Les administrés ont le droit de savoir comment est utilisé l’argent public, et à quelles manœuvres politiques il peut servir.
Il est légitime de rappeler aux contribuables que ces fonds proviennent de citoyens attachés à la culture, au patrimoine, à la transmission, et en aucun cas à leur effacement, ni à une repentance idéologique permanente.
LA RAPIDITÉ QUI INTERROGE, LE SILENCE QUI ACCABLE
Ce qui frappe d’abord, c’est la vitesse exceptionnelle de la procédure :
– assignation rapide,
– audience fixée sans délai excessif,
– instruction diligente
Dans le même temps — et c’est là que le malaise devient profond — près de 90 % des plaintes déposées par Murmures de la Cité et par ses membres, portant pourtant sur des faits caractérisés, documentés et circonstanciés, ont été classées sans suite.
Recours déposés
Arguments étayés
Relances multiples
Résultat :
personne n’est poursuivi,
les faits seraient insuffisamment établis,
les responsabilités diluées,
les victimes priées d’accepter l’inacceptable.
Il ne s’agit plus d’une impression.
Il s’agit d’un constat objectif de déséquilibre.
DEUX JUSTICES, DEUX TRAITEMENTS, DEUX MONDES
D’un côté, une justice prompte, réactive, presque pressée lorsqu’il s’agit de réprimer une parole dissidente, critique, dérangeante, politiquement incorrecte.
De l’autre, une justice lente, frileuse, silencieuse lorsqu’il s’agit de protéger ceux qui subissent intimidations, entraves, pressions idéologiques, violences ou diffamations répétées.
Ce décalage nourrit un sentiment de plus en plus partagé : celui d’une justice à deux vitesses, non pas nécessairement écrite, mais pratiquée ; non pas proclamée, mais vécue.
Lorsqu’une justice apparaît comme sélective, elle cesse d’être pleinement crédible.
Et lorsqu’elle perd sa crédibilité, c’est la confiance républicaine elle-même qui vacille.
UNE JUSTICE POLITISÉE, OU LA PEUR DE DIRE LE RÉEL
La justice française est de plus en plus exposée à des pressions idéologiques, à des climats politiques, à des rapports de force culturels.
Ce que l’on ne parvient plus à combattre par le débat, on cherche désormais à le neutraliser par le droit, à l’épuiser par la procédure, à l’intimider par la menace judiciaire.
La suppression de Murmures de la Cité, événement culturel populaire, enraciné et fédérateur, s’inscrit pleinement dans cette logique : celle d’une censure douce, administrative, feutrée, mais profondément politique, qui sert objectivement les intérêts d’une gauche radicale en quête de contrôle culturel, de réécriture du récit et d’effacement de ce qui dérange.
MAIS IL EXISTE UN MUR QUE L’ON NE FRANCHIT PAS
Ce mur n’est ni une institution, ni un texte, ni un règlement.
Ce mur, c’est le réel.
Et le réel, aujourd’hui, c’est aussi le ras-le-bol.
Ras-le-bol des créateurs sacrifiés
Ras-le-bol des bénévoles méprisés
Ras-le-bol des porteurs de projets abandonnés
Ras-le-bol des milliers de spectateurs enthousiastes que certains tentent d’empêcher de rêver, de transmettre, de célébrer
Ras-le-bol des citoyens poursuivis pour leurs mots pendant que d’autres ne répondent jamais de leurs actes
NOTRE SOUTIEN EST TOTAL, NOTRE DÉTERMINATION AUSSI
Nous affirmons un soutien plein, entier et assumé à Résistance Républicaine, poursuivie pour avoir exercé ce que la République prétend encore garantir :
– la liberté d’expression,
– la liberté de critique,
– la liberté de nommer les choses.
Nous appelons :
• à une présence massive, digne et déterminée au tribunal judiciaire de Moulins le 7 janvier 2026,
• à la diffusion large de cette affaire,
• à la solidarité active envers tous ceux qui refusent de céder à l’intimidation judiciaire.
Car il faut le rappeler avec fermeté : en France, la souveraineté n’appartient ni aux juges, ni aux offices subventionnés, ni aux idéologies dominantes.
Elle appartient au peuple.
Et le peuple commence à se souvenir de cette vérité.
Pour nous soutenir dans ce combat : faites un don.
Joyeux Noël !
Guillaume Senet
Président de Murmures de la Cité

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