Les écolos veulent le pouvoir. Or ils savent qu’ils ne peuvent l’obtenir démocratiquement. Même au prix d’alliances crapuleuses avec les islamo-gauchistes, les antisémites et les apprentis terroristes. Alors ils espèrent que la population apeurée va les appeler au secours. Contre des dangers imaginaires mis en scène avec la complicité des médias.
Exagérer, amplifier, extrapoler, entretenir le malaise, la recette a fait ses preuves
Leur cible principale est la jeunesse. Selon des études apparemment fiables, 45 % des moins de 35 ans se déclarent sujets à une anxiété lancinante. Ils ne sont pas plus fragiles que les générations précédentes. Mais le matraquage des télés et d’internet et le niveau scientifique extrêmement bas de l’inéducation anti-nationale ont fait des ravages.
Il ne s’agit pas de croyances métaphysiques ou de lubies des professeurs Philippulus. La peur du lendemain a évolué pour certains en une forme de nouvelle maladie mentale. En France, l’ADEME qui est pourtant une officine gouvernementale destinée à terroriser le bon peuple avec l’urgence climatique et la fin des ressources naturelles, confirme le diagnostic d’une pathologie dont elle est en partie responsable.
Selon les « experts » gauchisants de l’Agence française pour la transition écologique, une appellation vide de sens inspirée par des publicitaires socialauds, 4,2 millions de personnes présentent une éco-anxiété forte ou très forte, avec 450 000 chtarbés développant un syndrome psychopathologique grave. Mais les empoisonneurs de l’esprit, plutôt que d’y voir un problème de santé publique à traiter d’urgence, l’instrumentalisent pour renforcer l’activisme de leurs militants et recruter de nouveaux adeptes pour leur secte.
Le CERU, Centre d’Études et de Recherche Universitaire qui regroupe des personnalités d’un niveau intellectuel surclassant celui des potiches de l’ADEME, a publié une étude intitulée « La fabrique de la peur : comment l’activisme radical instrumentalise la science ». Cette étude analyse et documente une mécanique bien huilée. Des imposteurs commencent par créer l’angoisse. Des séditieux désignent des coupables qui n’ont pas le droit de répliquer. Enfin des provocateurs transforment l’anxiété en colère anticapitaliste.
Avec ces propagandistes, la science n’a plus vocation à analyser et décrire le réel, mais à fournir des raisonnements partiels, partiaux et truqués dans le but de nourrir un narratif hostile au progrès technique, à l’innovation et à l’industrie. Objectif : le retour au Moyen Âge en chars à bœufs et en bouffant de l’herbe, pudiquement appelé décroissance.
Des exemples qui illustrent leurs techniques d’enfumage, de provocation et de délation
Depuis début décembre, un chiffre sature l’espace médiatique, repris ad nauseam, renforçant l’éco-anxiété ambiante. Selon une étude détournée de l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire) « 92 % de l’eau en France serait contaminée aux PFAS ». Ça fout la trouille ! Les PFAS sont des composés polyfluoroalkylés, dont les propriétés spécifiques sont utilisées dans de nombreux produits de la vie courante.
Depuis les années 1950, on trouve des PFAS dans des textiles, des emballages alimentaires, des mousses anti-incendie, des gaz réfrigérants, des revêtements antiadhésifs, des cosmétiques, des médicaments, des produits sanitaires, liste son exhaustive. Sans que cela ait provoqué une catastrophe mondiale.
Sur les RS, les militants escrolos brandissent leurs 92 % comme des gousses d’ail sous le nez des vampires. Ignorance, mauvaise foi, bêtise ? Sûrement un peu des trois comme dans tout ce qui est écolo. Car l’étude de l’ANSES n’a jamais dit cela ! Leurs analyses ne portaient pas sur les PFAS en général, mais seulement sur le TFA (acide trifluoroacétique) la plus petite molécule parmi plus de 10 000 PFAS existants. La majorité d’entre eux n’exposant à aucun risque sanitaire.
Quant au TFA, cette molécule n’est considérée comme dangereuse par les autorités sanitaires que lorsque sa concentration dépasse les 60 microgrammes/litre. Or, dans les mesures réalisées par l’ANSES, celle-ci dépasse à peine 1 microgramme/litre soit 60 fois moins que la valeur sanitaire critique. Mais qu’importe. Avec les escrolos, on n’est plus dans le domaine de la science mais en plein dans la propagande où un tour de passe-passe rhétorique mélange hypothèses et dangers avérés.
La peur est désormais mise au service d’un programme politique, celui de la décroissance réussie après la mondialisation heureuse
Les meneurs veulent en finir avec la société de consommation dont ils profitent mais dont ils veulent exclure les moins favorisés qu’eux. Surfer sur des peurs fantasmatiques est cynique. Comme avec le prétendu réchauffement planétaire. Après l’anxiété qui sidère, viendra la colère qui mobilise. Et ensuite la dénonciation des boucs émissaires. Il suffit de nourrir un sentiment de révolte et d’injustice, puis de revanche nourrie par la panique chez les QI à deux chiffres.
Jusqu’en 2018, les PFAS étaient un sujet technique inconnu en dehors des chimistes. À partir du moment où des ONG gauchistes ont imposé avec l’aide des médias le terme de « polluants éternels », tout a changé dans l’esprit d’un public ignare et panurgique. Une famille de plus de 10 000 molécules aux propriétés radicalement différentes a été réduite à une catégorie unique amalgamée dans un condamnation pseudo-morale.
En ciblant les poêles antiadhésives, ils ont alimenté leurs imprécations sur une contamination généralisée. La cible n’était pas la santé publique dont ils n’ont rien à foutre, mais un des fleurons de l’industrie française, leader mondial de son secteur (c’est rare !), le groupe SEB/Tefal, qu’il fallait abattre. Au nom de la lutte anticapitaliste et au prétexte que leurs ustensiles de cuisine contiennent des PFAS inoffensifs. En se gardant bien de rappeler que Tefal a banni dès 2012, huit ans avant son interdiction européenne, la molécule PFOA pouvant être cancérogène.
La manipulation écolo-crapuleuse aurait fonctionné si les parlementaires n’avaient pas été éclairés par des scientifiques non liés à l’industrie, et avaient refusé de se plier aux exigences intimidantes des verdâtres. Mais dans l’opinion publique, le mal était fait. La panique de la propagande a atomisé les données de la science.
Ce mécanisme pervers se retrouve dans d’autres dossiers trafiqués
En 2012, le biologiste Gilles-Éric Séralini entreprenait une opération médiatique destinée à inspirer la terreur avec des photos de rats déformés par des tumeurs, soi-disant causées par le glyphosate. La méthodologie était indigente, la fraude avérée, l’imposture flagrante. Les militants avaient sélectionné une race de rats dégénérés développant naturellement des tumeurs dans 45 % des cas.
L’étude a été dépubliée en 2023 après le rejet convergent de l’EFSA (European food safety authority) de l’ANSES et de six académies scientifiques. Mais les photos restent gravées dans les mémoires des petites têtes comme « preuves irréfutables ». La même technique a été employée dans le grand Nord canadien pour montrer de malheureux ours polaires soi-disant victimes du réchauffement climatique.
Des zoologistes et des vétérinaires ont conclu que l’ours cachexique était atteint d’un cancer osseux tandis que le boiteux avait eu une patte prise dans un piège. Rien à voir avec le CO2. Mais ces images fortes sont restées indélébiles dans l’esprit des débiles et des ignares. Et Suzan Crockford, docteur en zoologie virée de l’université de Victoria pour avoir dénoncé l’arnaque, n’a pas retrouvé son poste.
Le cas du nucléaire en Allemagne est encore plus emblématique puisqu’il repose sur des faux établis par des politiciens véreux et des fonctionnaires corrompus. En avril 2024, le magazine Cicero révélait que les experts du ministère de l’Économie avaient conclu en 2022 que la prolongation des centrales nucléaires était indispensable. Mais cette conclusion contredisait les lubies du ministre Vert Robert Habeck. Les avis des ingénieurs ont donc été réécrits, et leurs conclusions inversées.
Résultat : fermeture des centrales nucléaires produisant une énergie décarbonée et réouverture de celles au charbon et au lignite. Produisant plus d’émissions de CO2 et un surcoût estimé de 600 milliards d’euros pour l’industrie allemande. Et ces écolos magouilleurs osent encore donner des leçons de morale au monde entier !
Christian Navis
https://climatorealist.blogspot.com/
https://ripostelaique.com/ecologie-et-medias-la-politique-du-mensonge-et-de-la-peur.html

Laisser un commentaire