La danse du ventre chez Lula… et la réalité

Après Macron qui voulait réparer le Liban, Macron qui va développer l’Afrique en laissant des chèques un peu partout, Macron qui va sauver le climat de 2100 dont personne ne sait rien, avec ses accords de Paris, Macron qui va stopper la guerre en Ukraine en discutant avec Poutine, Macron qui file en Egypte pour croire que le cessez le feu à Gaza, c’est encore lui, Macron qui court au Brésil pour y prendre des bains de foules désormais impossibles en France, voici Barrot, notre illustre Ministre des affaires étranges, celui qui reste quand les gouvernements tombent, qui veut aller buter les narcotrafiquants jusque dans les chiottes en Amérique du Sud, comme le dirait élégamment Vladimir. S’inspire-t-il de Trump, qui lui, n’y va pas avec le dos de la cuiller et s’en va faire couler les embarcations des grossistes en cocaïne par les cadors de la Navy ? Mais Trump a les moyens de sa politique, lui. Martial, Barrot, dont on se demande comment il va s’y prendre après son annonce tonitruante, promet une contre offensive diplomatique musclée… sans rire… musclée ? Il dit et si derrière, il ne se passe rien, il va faire quoi ? Il fait penser à son non moins illustre collègue Le-Maire, qui allait mettre l’économie russe à genoux, puis prendre Poutine, « à la gorge »… et… et rien.

Pour disserter à l’international, il faut des leviers, des armées, des moyens de projection, de pression, une solidité financière, des moyens de sanctionner des marchés, des flux financiers, sinon on parle, on parle et tout le monde rigole, ce qui se passe pour Macron, sans cesse moqué à l’étranger.

En réalité la pantomime internationale sert à masquer l’impuissance nationale, à redresser les comptes publics, à faire baisser la délinquance, à réindustrialiser la nation, à tenir tête à l’Algérie… et bien d’autres choses encore, selon le vieil adage : « il est plus facile d’aimer l’humanité entière que d’aider son voisin de palier ». Jouer les matamores à l’international est devenu bien plus facile que de présenter des réussites concrètes face aux impérieux besoins des Français. Et en cas d’échec, les choses seront bien moins visibles en Amérique-du-Sud qu’à la sortie de Sarcelles, des quartiers nord de Marseille, ou du bled désertifié du Morvan. Nos politiciens mal aimés ici s’en vont chercher des grâces populaires là où personne ne les connaît, là où l’échec est invisible, là où les éditorialistes irrévérencieux n’iront pas regarder de trop près. Ce n’est pas une volonté d’action, c’est le symptôme d’un échec sur toute la ligne et d’une incapacité à résoudre les problèmes du bout de la rue. Il ne devait plus y avoir personne à la rue dans le discours de 2017, en 2025, le nombre de sans abris a explosé. Il en va de même à peu près sur tous les sujets : dette, croissance, niveau scolaire, pouvoir d’achat, mal-logement, sécurité, chômage, services publics… résultat : 10 % de popularité et de confiance, une gamelle historique.

Chaque année, c’est la même chanson, on vote un budget avec des dépenses en hausse, en nous expliquant que si on ne le vote pas, on est irresponsable et partisan du chaos. Or c’est justement parce qu’on le vote qu’on est irresponsable et évidemment, c’est le chaos et comme ça se voit de plus en plus, pour le faire oublier, on va faire la danse du ventre chez Lula, le dernier des Staliniens…

A toutes fins utiles, au RPF, nous avons un vrai programme, de nature à changer de paradigme et nous constatons au fil du temps, avec une grande satisfaction, que nombre de nos propositions sont reprises par des élus en vue, y compris celles qui étaient encore taboues voici quelques mois. Nous avons conscience, avec les secrétaires nationaux de notre parti, que certaines de nos propositions sont encore un brin politiquement peu correctes, mais au train où nous allons, elles vont devenir rapidement inévitables et de bon sens d’ici peu.

https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com/2025/11/10/la-danse-du-ventre-chez-lula-et-la-realite/

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