Entre les petits arrangements statistiques, le retrait de certaines candidatures et les candidatures dissidentes, la majorité présidentielle est à la peine à moins d’un mois et demi des élections municipales.
LREM : panique municipale
Une campagne dans la douleur pour l’exécutif. Après seulement trois années d’existence, La République En Marche doit faire face à ses premières élections municipales… un scrutin qui intervient dans une séquence difficile pour la majorité après plus d’un an de manifestations des Gilets Jaunes et une mobilisation syndicale qui n’est pas loin de fêter ses deux mois d’existence.
Contexte compliqué et maillage territorial complexe à créer. En France, les majorités en place perdent régulièrement les scrutins intermédiaires et LREM doit, en plus de ce facteur institutionnel presque naturel, faire face à l’implantation de longue date de l’ancien monde, à savoir la droite parlementaire et la gauche socialiste et ses alliés. Reste à la faveur de la majorité sa capacité d’aspirer les opportunistes de droite comme de gauche… soucieux en bons apparatchik de préserver leur siège plutôt que de défendre leur parti ou même leurs convictions.
Les 15 et 22 mars seront donc un grand test pour la majorité, et à moyen terme ces élections auront une incidence sur le Sénat et sa recomposition.