Agriculture : Rousseau, Macron et la FNSEA s’écharpent sur le protectionnisme

Ces derniers jours, on a un peu tout vu, en termes d’agriculture. Le plus médiatique ? Cette tentative totalement ratée du président de la République, qui a voulu jouer à Chirac et n’a réussi qu’à faire du Ceaușescu en bout de piste. Débat ridicule en bras de chemise (probablement parce qu’il imagine que les agriculteurs n’ont jamais de veste), évacuation misérable sous les assauts des paysans en colère… et jusqu’à ces moments surréalistes, captés par l’œil des caméras, dans lesquels, tour à tour, il perd ses nerfs face à une jeune fille ou explique comment il comprend le programme du Rassemblement national. Pour lui, le RN est le « parti du Frexit », alors que « sans Europe, il n’y a pas d’agriculture ». C’est dire deux bêtises en une phrase, ce qui ne surprendra pas les admirateurs de ce Président surdoué, qui fait tout beaucoup plus vite que tout le monde.

Lire la suite

2014: l’année où la guerre en Ukraine a réellement commencé

 STRATPOL

C’est une révélation étonnante, pour qui n’a pas suivi les évènements du coup d’état de Maïdan, que vient de publier le New York Times:

 le journal américain détaille l’implantation d’une douzaine de bases de la CIA en Ukraine et leur rôle dans les évènements de ces 10 dernières années

 De façon plus surprenante cette information a été reprise dans les medias de grand chemin, lesquels qualifiaient pourtant ces affirmations de complotisme russe en 2022:

Lire la suite

1945-1949 : Les États-Unis et la gauche française, le point de vue du département d’État

par Franck Marsal

Je poursuis l’exploration des années 1945-1951 comme matrice de la vie politique et sociale française et européenne. C’est en effet dans cette période que sont établies la RFA, dont le développement sera la ligne directrice maîtresse de la politique US, la CECA qui est l’embryon de l’actuelle UE et l’OTAN. Cette situation est en cours de changements radicaux. Pour comprendre et se situer au sein de ces changements, il importe de saisir la manière dont la vie politique actuelle a été organisée, avec perspicacité et constance par le gouvernement et les forces d’influence des États-Unis d’Amérique. Lire la suite

1ère Guerre Mondiale. Zemmour, Obertone, Conrad… : des personnalités nous livrent leurs conseils de lecture

guerre_mondiale.jpg

Les commémorations du centenaire de la fin de la Première guerre mondiale (Grande guerre) ont débuté.

Si les commémorations « officielles » actuelles laissent à désirer, tant tout cela semble convenu, que ce soit en terme d’organisation que de perpétuation de notre longue mémoire, il est intéressant de se plonger dans les livres, dans les témoignages et les récits d’une guerre qui a touché presque chaque famille d’Europe de l’Ouest – les monuments aux morts en témoignent.

Nous avons donc interrogé quelques personnalités – que nous avons déjà eu l’occasion d’interviewer – afin de leur demander quels livres ils conseilleraient à nos lecteurs, pour mieux appréhender ce drame qui s’est déroulé il y a un siècle. Lire la suite

les idées reçues en matière historique – Jean Sévilla

Jean Sévilla à l’occasion de la sortie de son livre Historiquement incorrect répondait le 7/11/2011 à une interview dans le journal Famille Chrétienne

Question (Famille Chrétienne) : Comment se définit, en Histoire, le « politiquement correct » ?

Réponse (Jean Sévilla) : Globalement, il s’agit d’une lecture du passé commandée par l’idéologie actuellement dominante. Quelle est cette idéologie ? Celle d’un monde sans frontières, où les enracinements sont condamnés par principe ; d’un monde multiculturel, où toutes les civilisations sont déclarées égales ; d’un monde voué au libre-échange humain et matériel, où toute référence morale et métaphysique est bannie dès lors qu’elle paraît faire obstacle au libre-arbitre individuel. Lire la suite

Macron, un dangereux “va t’en guerre” en Ukraine qui nous met en danger et nous ridiculise

Armons-nous et partez : le ridicule et la folle prétention d’un président start-up !

Le lundi 26 février 2024 au soir, lors de la conférence de soutien à l’Ukraine, le Président Macron a déclaré : « Il n’y a pas de consensus aujourd’hui pour envoyer de manière officielle, assumée et endossée des troupes au sol. Mais en dynamique, rien ne doit être exclu » à la suite des derniers succès russes sur la ligne de front, notamment la prise de la ville Avdeevka aux forces ukrainiennes. Lire la suite