#Murinais (38) : un homme de 24 ans lynché par une bande ethnique lors d'un bal des Jeunes Agriculteurs. "Ce sont les mêmes qu'à #Crepol" avoue le maire.
"Les agresseurs voulaient casser du blanc" raconte un témoin. https://t.co/GMF7w04oPG pic.twitter.com/tysj2T07ON— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) May 30, 2024
Des airs de Far West
Et comme toujours, des vidéos qui montrent les barres de fer, les coups de pied et de poing. Plus besoin de Netflix. À chaque jour, la même série, de nouveaux épisodes. Le bal, connu sous le nom de « Bal des farmers », prend des airs de Far West. On passera la réalité sous silence, à coup de com’ sur les nettoyages XXL, les Kärcher™ et autres actes isolés de loups solitaires. Réalité que dévoilent les témoins, le maire de la commune en tête, les agresseurs cherchaient à « casser du Blanc ». Pour Patrice Iserable, cela ne fait aucun doute, les agresseurs sont les mêmes que ceux impliqués dans le meurtre de Thomas à Crépol… et des auteurs impunis qui courent toujours, tandis que leur victime gît au sol dans son sang…
Communiqué du parquet dans l’affaire de Murinais pic.twitter.com/Es2NSRMu6s
— Eric VAILLANT procureur de Grenoble (@egajvpr) May 30, 2024
Dans un communiqué du parquet de Grenoble publié ce jeudi, Éric Vaillant, le procureur de la République, déclare en savoir « un peu plus », quatre jours après les faits. Précisant, toutefois, que « nul ne peut prétendre, encore à ce stade de l’enquête, disposer d’une vision complète des faits conforme à ce qui s’est réellement passé ». Pour autant, ce que l’on peut affirmer à ce stade, c’est que « trois jeunes hommes de Saint-Marcellin et leurs amies, passant semble-t-il un bon moment à la fête organisée à Murinais par les jeunes agriculteurs du secteur, ont proposé à des amis de Saint-Marcellin de les rejoindre ». Le parquet explique que la bagarre a commencé à 22h30, « un coup de tête a été donné, les deux protagonistes s’accusant mutuellement de ce geste et d’être à l’origine de l’altercation ».
S’en est suivie une première bagarre au cours de laquelle un jeune âgé de 15 ans a été blessé à la tête « possiblement par une barre de fer ». Puis trois voitures sont arrivées de Murinais, avec 15 hommes à bord, déclenchant une deuxième bagarre « avec barres de fer », précise Éric Vaillant. C’est à ce moment-là que le jeune agriculteur est tabassé ; le procureur indique qu’il aura 12 jours d’ITT. Le communiqué rapporte, également, que « des propos racistes et homophobes sont allégués dans chacun des deux camps ». À l’heure de publier ces lignes, seule Marion Maréchal a réagi à ce nouveau fait de barbarie, condamnant « les prémices de la guerre civile [qui] se voient jusque dans nos campagnes ».
Triste symbole d’une France en danger : d’Incarville à Crépol en passant par Murinais, la jeunesse délinquante court toujours la campagne, tandis que la jeunesse paysanne stoppe net la troisième mi-temps, met la clé sous la grange et éponge son sang. Quant à la France d’en haut et son gouvernement : la « maison brûle, mais elle regarde ailleurs »…
Iris Bridier