« Sommes-nous dans un état de droit en France ? » : à Nantes, la “Maison du peuple” (extrême-gauche) squatte la maison d’un couple d’octogénaires pour y loger des migrants

La Maison du peuple a investi un pavillon le samedi 7 janvier 2023 afin d’y héberger des familles à la rue. Les enfants des propriétaires de la maison disent leur désarroi et leur colère. Ils expliquent avoir porté plainte.

Une situation inacceptable, illégale​, réagit une famille nantaise. La Maison du peuple a investi, samedi 7 janvier 2023, un pavillon dans un quartier tranquille, non loin du parc du Grand-Blottereau. Les militants ont expliqué vouloir assurer un toit pour des familles à la rue. Ils se sont introduits chez nos parents. Ils ont 89 et 87 ans et sont tous deux sous tutelle. Ils sont placés dans des établissements de santé​, souligne un fils des propriétaires, qui a contacté Presse Océan.

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Les journalistes défendent-ils réellement la liberté d’expression ou seulement lorsqu’ils sont personnellement concernés ?

par H16

Le 15 décembre dernier, Elon Musk décidait de suspendre temporairement une poignée de journalistes de sa plateforme, Twitter. Ceci a immédiatement déclenché une suite de réactions virulentes qui ont éclairé de façon crue les biais des médias, des institutions politiques et… de Wikipédia.

Pour ce milliardaire qui avait pourtant claironné son attachement à la liberté d’expression, il semble étonnant de le voir suspendre plusieurs journalistes de sa plateforme. Un peu de contexte explique pourtant assez bien sa réaction : disposant d’un avion privé dont les déplacements ne sont pas connus publiquement, Musk a en effet expliqué ne pas vouloir voir sa position et ses mouvements pistés par certains activistes présents notamment sur Twitter, estimant que ces informations relèvent de sa vie privée et, plus important encore, peuvent mettre sa vie ou celle de ses proches en danger.

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Retraites : pourquoi s’acharner sur l’âge de départ ?

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De Jean Rouxel dans Les 4 Vérités :

[…] Mais, surtout, pourquoi s’acharner sur l’âge de départ à la retraite ? Il serait si facile de laisser les actuaires définir l’âge moyen de départ nécessaire pour l’équilibre financier et de donner des malus à ceux qui voudraient partir avant et des bonus à ceux qui voudraient partir après (ou auraient exercédes métiers plus difficiles). En un mot, laisser une place à la liberté et à la subsidiarité. Ajoutons que, quand 44 % des actifs de 55 à 64 ans n’ont pas d’emploi, il n’est pas certain que cette réforme des retraites suffise à remettre l’économie française sur les rails.

Mais peut-être est-ce là que le bât blesse: comment des technocrates pourraient-ils comprendre quoi que ce soit aux réalités économiques?

https://www.lesalonbeige.fr/retraites-pourquoi-sacharner-sur-lage-de-depart/

A contretemps

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Vincent Trémolet de Villers

De l’autre côté du Rhin, le rêve éolien s’achève en centrales à charbon. En attendant les énergies vertueuses, la France et l’Allemagne dépendent, cet hiver, de l’énergie polluante. Ce nuage de fumée qui plane au-dessus du projet de loi soumis mardi prochain au vote des députés assombrit un peu plus encore les blanches promesses du renouvelable. Quand la crise de l’énergie frappe indistinctement la boulangerie du coin et nos plus grandes entreprises, ce débat parlementaire apparaît complètement à contretemps. Plutôt que de vouloir accélérer l’implantation de gigantesques mâts métalliques dans nos mers et nos campagnes, nos gouvernants, s’ils avaient un atome de bon sens, privilegieraient deux urgences absolument prioritaires. Lire la suite

Emmanuel Macron sur une possible élection de Marine Le Pen : « En 2027, je ne serai pas candidat, je ne serai donc pas comptable de ce qui arrivera »

Salle des fêtes de l’Elysée, 16 décembre 2022. Emmanuel Macron cherche une bouffée d’air frais. Il lui faut des idées neuves pour affronter un pays éruptif à même de verser dans le populisme. Le chef de l’Etat a réclamé une réunion de ­cabinet très spéciale : 80 conseillers sont assis autour d’une table en fer à cheval, où pintade et vin sont servis. Tous, y compris les petites mains qui n’approchent ­jamais le président de la République, ont été sommés de plancher sur le thème : quelle France laisser en 2027 ? Une première. Très vite, le conciliabule se mue en réflexion pour contrer l’ascension de Marine Le Pen. « N’ayez pas peur du Rassemblement national [RN], enjoint Emmanuel Macron. C’est quand on a peur que ça arrive ! » Les idées fusent : abaisser la majorité à 16 ans ? Légaliser le cannabis ? Créer une carte Vitale écologique ? Le chef de l’Etat écoute, ravi, valorise l’audace en dépit des ricanements échangés sous cape. « D’autres avis ? Une opinion dissidente ? », mitraille-t-il en réclamant à ses collaborateurs de la « radicalité ».

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Le Brésil plonge dans le chaos politique

Le scénario politique brésilien est de plus en plus tendu. Les manifestations anti-Lula se multiplient jour après jour, des milliers de personnes descendant dans la rue dans plusieurs villes pour demander l’annulation du processus électoral de 2022. Récemment, dans un acte de vandalisme et de mépris des valeurs civiques les plus fondamentales, des militants pro-Bolsonaro ont envahi Brasília, endommageant des bâtiments publics et les installations des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire. En conséquence, le gouvernement Lula a commencé à répondre durement aux personnes impliquées, en punissant les manifestants et en intervenant dans la politique régionale de Brasilia.

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Ukraine : le chef du groupe Wagner évoque « des combats très durs et sanglants », à Soledar

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Du nouveau et de l’agitation à l’est de l’Ukraine, notamment dans la nuit de lundi 9 à mardi 10 janvier 

[…]

«Soyons honnêtes (…) L’armée ukrainienne se bat avec bravoure pour Bakhmout et Soledar. Des combats très durs et sanglants sont en cours dans la banlieue ouest de Soledar», a indiqué Evguéni Prigojine, cité sur Telegram par son service de presse. Lire la suite

“Ne privons pas l’Afrique de ses médecins” : des sommités de la médecine appellent le gouvernement à retirer son projet de loi sur l’immigration, visant à créer un titre de séjour spécial pour les médecins étrangers

« Ne privons pas l’Afrique de ses médecins », c’est le titre d’une tribune publiée, ce week-end, en France. Elle est signée par d’importants professeurs de médecine et également par des défenseurs des droits de l’homme qui estiment que le projet de loi sur l’immigration proposé par le gouvernement français, fin décembre, pour faire venir du personnel de santé qualifié, n’est pas acceptable.

Le projet de loi doit être présenté en janvier et prévoit, notamment, la création d’une carte de séjour spéciale pour les professionnels de santé.

(…) Nombre de syndicats ont fustigé ces propositions. Ils estiment que la formation doit être améliorée en France. Actuellement, près de 5 000 médecins étrangers exercent dans l’hexagone. Ils n’ont pas le même statut et ont des salaires plus faibles que leurs confrères français.

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