Le stratège et homme d’État athénien est considéré comme le père de la démocratie et de la première thalassocratie impérialiste de l’histoire. Le « siècle de Périclès » correspond à l’apogée du monde des cités grecques : après lui s’amorce le déclin. Mais la culture grecque a survécu jusqu’à nous !
« Doté d’une éloquence élevée, pure de cette bouffonnerie grossièrement artificieuse qui fait la joie des masses, […] il tonnait, lançait des éclairs dans ses discours au peuple et portait une foudre terrible sur la langue. » Pour Plutarque (Vie de Périclès, VIII), c’est à cette inestimable qualité que Périclès doit son exceptionnelle longévité politique et son surnom d’« Olympien ». Mais c’est aussi parce que sa figure, marmoréenne entre toutes, domine de haut les hommes politiques de son temps. Tout à la fois intelligent, patriote, désintéressé, son seul défaut semble avoir été la forme disproportionnée de sa tête qui faisait la joie des comiques, mais que les sculpteurs cachaient habilement sous un casque.