Non, M. Macron, la crise sanitaire n’est pas la pire depuis un siècle mais depuis 2015 seulement. De plus, elle aurait été plus faible si vous n’aviez pas supprimé des moyens médicaux!

L’INSEE a publié le 29/3/2021 une révision de la situation démographique de l’année 2020, notamment parce que les mois de novembre et décembre 2020 ont été pires que prévu… peut-être à cause du deuxième confinement?

Malgré tout, l’espérance de vie à la naissance, qui est incontestablement le critère le plus significatif pour mesurer l’influence d’une épidémie qui dure depuis plus d’un an, est passée, de 2019 à 2020, de 85,57 à 85,12 années chez les femmes et de 79,68 à 79,10 pour les hommes (France métropolitaine et régions d’Outre-Mer mais sans les collectivités d’Outre-Mer). Lire la suite

Passé-Présent n°300 : L’amour-haine entre Napoléon 1er et Chateaubriand

Pour la 300ème émission de Passé-Présent, Philippe Conrad nous propose de tracer le destin croisé entre l’icône littéraire romantique et l’Empereur. Après un long séjour outre-manche et ses premiers succès livresques François-René de Chateaubriand (1768-1848) rencontre Napoléon Bonaparte (1769-1821) lors d’une réception chez le frère de ce dernier : Lucien. Suivront une succession d’épisodes où l’amour-haine entretiendra les deux hommes. L’opposition au régime impérial dénoncé par l’écrivain provoquera une violente réaction de Napoléon qui, néanmoins, tentera une conciliation en faisant élire l’auteur du « Génie du christianisme » à l’Académie française, afin aussi de lui rallier les opposants royalistes. Plus tard, alors que l’empereur vaincu est exilé à l’Ile d’Elbe, Chateaubriand publiera un redoutable pamphlet à son encontre qu’il modérera ensuite ; enfin, devenu ministre des Affaires étrangères sous Louis XVIII quelques mois après la mort de Napoléon, il lui consacrera, cette fois, des lignes dithyrambiques.

https://www.tvlibertes.com/passe-present-n300-lamour-haine-entre-napoleon-1er-et-chateaubriand

Crise dans la dictature sanitaire

Au soir de ce premier avril, les réactions au discours du p. de la r. interminable comme d’habitude, confirment hélas l’affliction de tout observateur sensé.

Le quotidien Le Monde par exemple, se pose en journal des gens sérieux. Or, il appelait depuis plusieurs jours à de nouvelles mesures restrictives. Cependant, maintenant qu’elles sont prises, il titre dans sa dernière édition, en ligne le 1er, mais faussement datée du 2 avril : « Covid-19 : le troisième confinement national, un nouveau coup dur pour l’économie ». Autrement dit : si le pouvoir [que je ne cherche pas spécialement à soutenir, dois-je le rappeler] ne confine pas, il a tort. S’il confine, il a encore plus tort. Lire la suite

Les déesses gauloises des eaux : Damona et Acionna

Les déesses gauloises des eaux : Damona et Acionna

Le culte des eaux en Gaule était vivace, ainsi qu’en atteste la toponymie de nombreux lieux, rivières comme villes thermales. La déesse Divona, par exemple, vénérée entre autres peuples gaulois par les Bituriges et les Cadurques, est à l’origine du nom de Divonne-les-Bains (Ain). L’on peut citer de même Vesunna qui a donné Vésone, un quartier de Périgueux (Dordogne). La terminaison en onna ou –unna est typique et commune aux divinités gallo-romaines des eaux et signifie « fleuve » en langue celtique. D’autres exemples sont plus connus, comme Icaunis (l’Yonne), Matrona (la Marne), Sequana (la Seine). La survivance du thème de l’eau dans la toponymie peut d’ailleurs se retrouver ensuite à l’époque romaine comme avec les villes portant le nom de « Aix » (Aquis, ablatif d’Aqua). Cet article présente deux déesses associées à des localités françaises : Damona et Acionna.

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Dette publique : la bombe à retardement, par Jean-Baptiste Leon.

Avec 2650 milliards d’euros au 4e trimestre 2020, la dette publique est un boulet mortifère : elle nous empêche de mener une politique économique efficace, elle condamne les Français à des impôts élevés et porte atteinte à la souveraineté de la France.

Avant le premier confinement, la santé budgétaire de la France était déjà au plus mal, la Cour des comptes s’alarmait fin février 2020 du redressement « quasiment à l’arrêt » des finances publiques. Une crise économique et sanitaire plus tard, rien ne va plus.

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[vidéo] Robert Ménard : la France face au péril séparatiste

Robert Ménard

Alors que le projet de loi contre le séparatisme, rebaptisé «projet de loi confortant les principes républicains», est examiné au Sénat, une question se pose: la communauté nationale est-elle vraiment en train de voler en éclats ?

Peut-on encore éviter le communautarisme ?

Pour en débattre, Sputnik reçoit l’avocate Najwa El Haïté, adjointe au maire d’Évry, et Robert Ménard, maire de Béziers.

La musique classique trop « colonialiste »

Paul Vermeulen

Décidément, la censure racialiste s’exerçant contre les fondements de la civilisation européenne et chrétienne semble ne rien vouloir épargner. D’après The Tele­graph, le « déboulonnage » de la réalité historique de notre passé, qui concernait jusqu’à présent essentiellement des per­sonnalités, statues et noms de rues, s’étend peu à peu à tous les domaines de la vie quotidienne. Le quotidien britannique indiquait en début de semaine que l’université d’Oxford travaille ac­tuellement à réformer et moderniser ses programmes. La musique classique se­rait trop européocentrée et trop blanche. La musique classique serait « colonia­liste ». Et, par conséquent, il en irait de même de son enseignement. Lire la suite

La bonne blague d’Emmanuel Macron.

Le chef de l’Etat n’en rate décidément jamais une en matière de farces et attrapes… Nous en voulons pour preuve ses affirmations en matière d’augmentation des capacités de réanimation dans les hôpitaux, formulées lors de son allocution de mercredi 31 mars.

Il commença bien sûr par réclamer à tous les Français « un effort supplémentaire » ! Mais, avant de détailler les restrictions imposées aux citoyens, le chef de l’Etat a demandé « un effort des soignants d’abord, pour augmenter nos capacités en réanimation ». Il a fixé un objectif chiffré, qu’il entend atteindre « dans les prochains jours » « un peu plus de 10 000 lits », contre « 7 000 » à l’heure actuelle, selon lui (7 665 en réalité, dont 7 053 déjà occupés). Comment compte-t-il y arriver ? En vérité, il n’en sait rien ce qui ne l’empêche pas d’avoir quelques pistes à nous proposer.

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