
Source : https://www.politiquemagazine.fr/
Comment, en ce mois de Mai, ne pas parler de Jeanne d’Arc ?
Ma chronique judiciaire va vers cette accusée, condamnée, victime de juges iniques vendus à l’ennemi, abusant de leur pouvoir spirituel pour tenter de faire triompher un pouvoir temporel illégitime. Elle a vaincu dans le temps et dans l’éternité, pour les siècles des siècles.
L’étendard de Jeanne qu’elle « aimait quarante fois plus que son épée » et sur lequel les juges l’ont beaucoup interrogée, a été appelé, dans un hymne célèbre, « Étendard de la Délivrance ». C’est vrai que sous cette bannière confectionnée selon l’ordre de ses Voix, c’est-à-dire selon la volonté de Dieu – « je vous l’ai assez dit que je n’ai rien fait que du commandement de Dieu » –, Jeanne a délivré Orléans, la Vallée de la Loire, puis le royaume.
Aujourd’hui, face à un virus insaisissable et pervers, ce n’est plus seulement en France que personnes, familles et entreprises ont perdu leur liberté, mais c’est l’univers entier qui pratique l’assignation à résidence, la liberté surveillée et le contrôle sanitaire sous autorité policière.
Et c’est l’univers entier qui a besoin de la Délivrance.
Or l’Étendard de Jeanne, s’ il y figurait « un champ semé de lys » qui dit bien la vocation de la France dans l’histoire du salut, ne portait ni Charles VII, ni le dessin géographique du royaume, mais bien le monde entier, tenu par deux anges, avec en haut, sur le côté, Jhésus-Maria.