Suède : découverte d’un bateau-tombe et d’un squelette viking très bien préservés

[…] C’est une découverte « sensationnelle » que des archéologues viennent d’annoncer en Suède. En menant des fouilles dans la ville d’Uppsala, ils ont mis au jour deux tombes vieilles de plusieurs siècles et pas de n’importe quel type. Il s’agit de ce que les spécialistes appellent des « bateaux-tombes », des sépultures utilisées notamment par les Vikings dans lesquelles le défunt était inhumé dans un bateau.

En Suède, seules une dizaine de sépultures de ce type étaient connues jusqu’ici, principalement dans les provinces de l’Uppland et du Västmanland. D’où l’importance de la trouvaille. Vieux d’un millier d’années, les deux bateaux-tombes ont été mis au jour lors de travaux d’excavation menés l’automne dernier dans le presbytère de Old Uppsala, à l’extérieur de la ville. […]

Néanmoins, les spécialistes suggèrent que l’homme n’était sans doute pas n’importe qui. « Seul un petit groupe de personnes était inhumé de cette façon. Vous pouvez supposer qu’il s’agissait de personnes éminentes de la société de l’époque dans la mesure où les bateaux-tombes sont en général très rares« , a expliqué dans un communiqué, Anton Seiler, de l’équipe de The Archaeologists.

Quant au chien et au cheval, ils pourraient avoir été sacrifiés pour accompagner le défunt dans l’au-delà ou peut-être pour illustrer le statut et le rang importants qu’il avait de son vivant. Selon Johan Anund, il est commun de trouver des chevaux ou des chiens, voire des oiseaux comme des faucons, dans ce type de sépulture.

L’état de préservation du bateau-tombe est une chance pour les archéologues. En Suède – où la dernière découverte similaire remontait à 50 ans – elle représente en effet une opportunité inédite d’étudier cette pratique funéraire avec des méthodes d’analyse modernes. « C’est très excitant pour nous parce que les bateaux funéraires sont très rarement découverts » dans le pays, a confirmé Anton Seiler. […]

Géo

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L’impasse libérale par Philippe Arondel

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Franck Abed

Philippe Arondel, économiste et philosophe, a travaillé au bureau d’études de la CFTC (Confédération Française des Travailleurs Chrétiens). Il est actuellement l’une des voix de Fréquence protestante dans l’émission culturelle quotidienne Midi Magazine. Il a publié plusieurs ouvrages dont L’homme-marché. Son dernier essai lui donne l’occasion de revenir sur le libéralisme, et de contredire l’affirmation selon laquelle le capitalisme et le catholicisme peuvent faire bon ménage.

Dès la première page du livre, pour introduire son propos, il nous soumet une pertinente interrogation : « Et si, sans en avoir toujours une perception aiguë, nous nous dirigions, lentement mais sûrement, vers une sorte de fin de l’histoire où la marchandise dicterait sa loi à toutes les relations humaines, sur fond de société du spectacle mortifère? » En réalité, les observateurs ayant une saine vision de l’actualité savent que nous vivons déjà dans cette époque, qui érige l’insupportable marchandisation de l’homme en valeur fondatrice. Heureusement que l’Eglise, par la voix des Papes et de sa Doctrine Sociale, avait critiqué avec véhémence dès le XIXsiècle le libéralisme, tout en proposant une autre vision de l’économie : une économie au service de l’homme, de tous les hommes, de tout l’homme.

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Loi Santé : vers la régularisation des médecins étrangers

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La récente loi Santé s’est penchée sur le statut des médecins ayant obtenu leur diplôme hors de l’Union européenne. Ils seraient environ 4.000, et s’ils n’existaient pas, de nombreux hôpitaux auraient mis la clé sous la porte depuis longtemps.

Officiellement interdits d’exercer en France, ces praticiens (parfois apatrides ou réfugiés) sont toutefois employés sous diverses étiquettes dans notre service public hospitalier, avec un double avantage pour celui-ci. Une précarité de statut proche du siège éjectable qui les oblige à accepter les sujétions les plus pénibles, et une rémunération proche de celle d’une aide-soignante : pour lui-même, l’État accommode toujours les règles qu’il impose au privé. Lire la suite

Retour sur le parlementarisme européen

6a00d8341c715453ef0240a46f9cfd200c-320wi.jpgNous avons assisté ces jours derniers à une séquence bien caractéristique des affaires européennes, et, comme il se doit, de leur perception faussée par l’oligarchie et l’intellocratie parisiennes.

Au lendemain des élections du 26 mai, est apparue une nouvelle configuration du spectre politique sur le Vieux Continent. La redistribution des cartes reflète à vrai dire le résultat instantané de l’évolution des opinions publiques au gré du scrutin proportionnel.

On s’est ainsi acheminé, après de difficiles tractations, jusqu’à la nomination, le 2 juillet, par le conseil des États d’une candidate à présidence de la Commission européennes, Ursula von der Leyen. Celle-ci a été validée par une majorité, instantanément assez courte. À vrai dire, on ne connaîtra jamais la composition exacte des 383 voix. Constatons simplement, dans les grandes lignes, que l’équilibre semble s’être déplacé en faveur du centre-droit, comme le corps électoral lui-même.

Sur la base d’une lecture un peu courte du traité de Lisbonne, on avait beaucoup entendu parler les semaines précédentes de la doctrine du Spitzenkandidat. Celle-ci professe la légitimité du seul chef de file, désigné avant l’élection, par le parti arrivé en premier. Les gauches étant ulcérées par leur propre défaite, se sont alors employées à dénoncer un éventuel renoncement à cette théorie. Certes honorable, sous certaines conditions, elle était présentée en l’occurrence pour intangible, expression incontournable de la démocratie et applicable en toutes circonstances. Lire la suite

Accusé de racisme par les Démocrates, Donald Trump gagne en popularité

Accusé de racisme par les Démocrates, Donald Trump gagne en popularité

La mise au pilori par les gauchistes n’a que peu d’effet sur le peuple américain, comme le note Christian Daisug dans Présent :

[…] D’abord, la condamnation de Trump pour « racisme » par la Chambre des représentants se retourne contre ses assaillants puisque les instituts de sondage ajoutent d’un coup quatre points à sa cote de popularité (50 %), un chiffre rarement atteint par un président à ce stade de son premier mandat.

Ensuite, les quatre cavalières de l’apocalypse de l’homme blanc – une Porto-Ricaine, une Noire de Chicago, une Palestinienne et une Somalienne, toutes d’extrême gauche, toutes élues du Congrès – se sont imposées comme l’un des plus spectaculaires porte-drapeaux du parti démocrate, dont les dirigeants devront maintenant expliquer aux modérés, si précieux dans une élection, la dérive extrémiste et la démagogie explosive.

Enfin, la Chambre des représentants tenue par les démocrates, qui souhaitaient la transformer en chambre ardente de la justice subversive en y clouant Trump au pilori de la destitution et de l’indignité nationale, est devenue, l’espace d’un vote, la chambre de toutes les grotesques lamentations d’une opposition sectaire, déçue et humiliée.

Cette humiliation adverse constitua à Greenville les meilleurs moments de Trump : moqueur, acide, princier. Quelqu’un dans la foule lança un seul mot : Bullshit !, qui signifie « foutaises ». Trump attrapa le trait alors qu’il ne s’était pas encore noyé dans la fièvre ambiante. Il en fit son leitmotiv pendant dix minutes. « Oui, dit-il, foutaises. C’est un mot terrible mais juste. Foutaises que cet effort ridicule pour m’évincer avec un canular russe imaginé par les manœuvriers démocrates et la propagande médiatique. Foutaises d’avoir voulu m’écarter alors que notre économie connaît les plus retentissants succès depuis un demi-siècle. Foutaises d’avoir cru à l’échec du bon sens. »

Trump remercia les 137 démocrates qui ont voté avec les républicains pour balayer les prétentions d’un certain Al Green, élu du Texas, qui voulait rassembler une majorité sur un texte affirmant que Trump, imposteur et incompétent, entraînait l’Amérique vers sa ruine. Green n’eut avec lui qu’une centaine de dupes : 100 sur 435. On voit le gouffre des illusions. On voit la pathétique intoxication de ceux qui ont adhéré aux fantasmes libéraux sans même s’imaginer qu’une autre Amérique pouvait exister. On voit surtout l’étendue de la victoire politique et psychologique de Trump. Les chacals ont perdu. La bête aux abois peut de nouveau sortir de son abri. A Greenville et ailleurs.

Une bonne leçon de politique politicienne pour nos politiques de droite qui rampent devant la gauche…

https://www.lesalonbeige.fr/accuse-de-racisme-par-les-democrates-donald-trump-gagne-en-popularite/

La question des minorités ethniques européennes en Europe

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Ex: http://thomasferrier.hautetfort.com

Afin d’éviter tout malentendu, cet article n’aura pas pour but de réveiller une quelconque velléité de domination d’une communauté ethnolinguistique envers une autre. Mais au contraire, d’essayer d’aborder une problématique devenue (heureusement) marginale au niveau européen, quoique encore présente dans certaines régions (Balkans, Caucase), à travers l’histoire contemporaine (suivant le schéma universitaire post-1789), ce qu’il en est aujourd’hui et les possibilités pour demain.

Pour faire un petit rappel historique, la problématique des « nationalités », des minorités ethniques en Europe remonte au milieu du XIXe siècle et plus précisément sous l’empire austro-hongrois, où la double couronne rassemblait à l’intérieur des Germains (Allemands, Autrichiens), des Slaves (Tchèques, Slovaques, Slovènes, Polonais, Ukrainiens, Serbes, Croates), des Latins (Italiens, Roumains) et des Magyars (Hongrois). Avec une multiplicité de différences religieuses : chrétiennes (à l’écrasante majorité, un peu moins de 95% : catholiques, protestants, orthodoxes), juive et musulmane (1,3%).

Après les révolutions en 1848, deux courants se sont développés tels que le panslavisme et l’austro-slavisme. Le premier courant visait à l’unification politique des différents territoires slaves. Le second courant visait au contraire au rattachement politique des Slaves sous la double-couronne. On peut aussi mentionner e cas de l’empire russe, où la couronne tsariste rassemblait des Slaves (Russes, Ukrainiens, Biélorusses, Polonais), des Finno-Ougriens (Finnois, Estoniens), des Latins (Moldaves), des Turcs (Tatars, Kirghizes dont Kazakhs, Turkmènes, Ouzbeks) et des Caucasiens (Géorgiens, Arméniens, Ingouches, Tchétchènes, Tcherkesses). Avec une multiplicité de différences religieuses là aussi : chrétiennes (majoritairement : orthodoxes, catholiques, uniates et protestants) et musulmanes. Ces minorités ethniques vont perdurer au cours du XXe siècle, malgré la révolution russe de 1917 et la recomposition territoriale en Europe centrale et orientale après la Grande Guerre. Puisque la Russie ou Grande-Russie, calquée sur un système impérial socialement marxiste, sera constituée d’une multitude de républiques socialistes : le Tatarstan en 1920 (pour les Tatars), la Kabardino-Balkarie en 1936 (pour les Kabardes), l’Adyguée en 1922 (pour les Adyguéens), l’Arménie en 1920 (pour les Arméniens), la Géorgie en 1921 (pour les Géorgiens), l’Ukraine en 1919 (pour les Ukrainiens).

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France : la disparition – Le Samedi Politique avec Barbara Lefebvre

La disparition de la France avec Barbara Lefebvre

Barbara Lefebvre est enseignante d’histoire-géographie. Avec son dernier ouvrage, C’est ça la France (Albin Michel), l’auteur nous livre un constat accablant de la situation du pays, entre mépris de soi et communautarisme. Un essai qui tire la sonnette d’alarme pour d’urgence renouer avec la Patrie.

Les symboles dévoyés ou raillés

Depuis plusieurs dizaines d’années, les symboles de la France sont voués aux gémonies… Associés aux fameuses « heures les plus sombres de l’histoire », les drapeaux tricolores n’ont plus le droit de citer dans la sphère publique en dehors des manifestations sportives. Un vide rapidement comblé par les identités de nations étrangères et les symboles européens.

L’école devenue terreau du communautarisme

A force d’adaptations et de révisions de l’histoire, l’Education Nationale ne remplit plus son rôle. Les élèves annoncent quand ils le veulent encore des poncifs bien-pensants où la repentance de la France tient un rôle toujours grandissant. Entre discrimination positive, culte victimaire et poids grandissants des Indigènes de la République, la machine à intégration s’est enraillée.

L’explosion d’une nation

Les territoires se morcellent, les populations se séparent, le communautarisme est désormais perceptible dans tous le pays. Entre les quartiers totalement défrancisés et les zones périphériques désertées par les services publics, le pays est devenu un amoncellement de zones de non-droit… Celles où le droit n’existe plus et celles qui n’ont plus le droit à rien.

https://www.tvlibertes.com/le-samedi-politique-france-la-disparition-avec-barbara-lefebvre

À la recherche de l’ancêtre commun de Sapiens et Néandertal : Heidelberg disqualifié ?

Les scientifiques qui enquêtent sur les origines des humains ont réalisé d’immenses progrès grâce à l’amélioration récente des techniques d’analyse de l’ADN ancien. Une nouvelle étude se repose sur une méthode alternative pour remonter dans le temps: l’analyse de dents humaines fossilisées.

L’étude, publiée mercredi dans la revue Science Advances, fait remonter à une date plus ancienne que le consensus scientifique actuel l’âge du dernier ancêtre commun d’Homo sapiens (notre espèce) et des néandertaliens, soit 800.000 ans au lieu de 400.000 à 600.000 ans.

[…]

La conséquence immédiate de ces travaux est qu’ils élimineraient l’homme d’Heidelberg (Homo heidelbergensis) comme l’ancêtre commun tant recherché.

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Ni France des homards, ni France des kebabs… on a le droit ?

Ce n’est pas rien, d’être porte-parole du gouvernement. On en est à la fois le miroir, l’émissaire, le traducteur, l’intermédiaire, l’avocat, l’identité. On porte cette parole du gouvernement respectueusement comme le Saint-Sacrement et sans la travestir.

Si Sibeth N’Diaye est ce fidèle reflet, il y a de quoi s’interroger.

Le premier langage, celui que l’interlocuteur perçoit tout d’abord, est celui du corps. Passons sur le piercing lingual, qu’elle « tient à conserver malgré ses fonctions de porte-parole du gouvernement », explique Gala (11 juillet 2019), parce qu’il « lui rappelle son engagement passé et le travail de terrain qu’elle effectuait pour convaincre les jeunes de se mobiliser, notamment après le coup de tonnerre du 21 avril 2002 », et qu’elle « avait entamé un tour de France avec l’UNEF entre les deux tours de la présidentielle, pour convaincre la jeunesse étudiante de se mobiliser contre le FN ». Quel rapport ? Mais admettons. Après tout, s’il ne l’empêche pas de s’exprimer – l’organe sur lequel il est posé étant quand même son outil de travail -, cela ne nous regarde pas.

Passons sur ses tenues bigarrées diverses et variées. Les goûts et les couleurs, ma foi… et convenons que les costumes ajustés d’Emmanuel Macron ont remplacé les tenues tirebouchonnées de François Hollande sans que cela ne change d’un iota le mal-être des Français.

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